Oserai-je un parallèle audacieux ?
Jon Smith a quelque chose de « Gainsbar »… sans le corrosif mais avec une grande sensibilité. Il serait peut être d’utilité publique de lui acheter quelques cartouches de cigarettes.
Le tout est propre, sa voix tendre et chaleureuse berce l’âme. Certains pourraient trouver le tout trop lisse, et pourtant à écouter plus attentivement se dégage de certains morceaux un petit démon qui aimerait à n’en pas douter sortir de sa cage.
Jon est un parolier, habile qui maîtrise tous ses sujets (troisième album quand même). On le sent très inspiré de la pop « so british » dont il en extrait le côté « dandy ». Les chansons abritent des airs qui attendent seulement qu’on les fredonne, ceci étant du en grande partie à la touche folk que madame Smith (sa compagne Deborah) apporte de sa voix légère. Nul doute qu’elle y est pour beaucoup dans le résultat final.
Un résultat prometteur pour une grande maturité mais Jon, si seulement tu pouvais lâcher deux trois paroles provocantes, j’en aurai presque la chair de poule. Gainsbar t’attend, fume un peu pour lui où je t’envoie des cigarettes… en attendant le quatrième album.
Axel
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