Anticonformistes, rebelles, éternels insatisfaits, bad boys, punks, anarchistes, ainsi sont Les Affranchistes !

Mais eux ont choisi de l'exprimer sur une musique tendance années 30 à 50, au bon temps (enfin ché pô, j'illétais pô !) de la Prohibition et du swing aux States et de la java chez nous.

Rétros, ringards, dépassés, has been, vintage, Les Affranchistes alors, me direz-vous...?

Ben non.
Ce n'est pas de la musique pour grand-père ou arrière-grand-père ! Ca a la couleur de l'alcool, ça a l'odeur de l'alcool mais... c'est bien de l'alcool !
Ce groupe baigne dans l'ambiance ethilique des comptoirs de bars-concerts et ce CD 6 titres est rempli à rabord de sons très "naturels".
Ca sent bon l'autoproduction enregistrée "live" en répète au garage ou dans la cave ! Et c'est ce qui fait finalement l'originalité du groupe même si ça surprend un peu au début nos oreilles habituées à du "gros son".
Sans fioriture, façon punk ! Car ce sont bien des bad boys Les Affranchistes. Yaka écouter les textes : réalistes, cyniques, désillusionnés, jusqu'au vulgaire parfois ("...me casse les couilles") mais pleins de rage.

La voix est grasse, grave, éraillée, poilue, sincère, rentre dedans, avec un phrasé très personnel allant du rap au punk.
Les tempos sont rapides, entraînants, sans être ultraspeed.
La guitare a le son d'une demi-caisse (vous savez les grosses guitares jazz avec des trous en "S" comme les violons ou les contrebasses !) sans distortion, naturelle quoi !
Et le guitaro n'est pas manchot : il envoie de bons solos (soli pour les puristes...) style jazz ou rockabilly...

Le groupe doit bien chauffer les salles ou les bars où il passe, ça se sent !

 

Le zèbre

 

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